LESTROPHÉES. PAR JOSÉ-MARIA DE HEREDIA PARIS ALPHONSE LEMERRE, ÉDITEUR 23-31, PASSAGE CHOISEUL, 23-31 M DCCC XCIII MANIBVS CARISSIMAE ET AMANTISSIMAE MATRIS FILIVS MEMOR J. M. H. À LECONTE DE LISLE. C ’est Ă  vous, cher et illustre ami, que j’aurais dĂ©diĂ© ces TrophĂ©es, si le respect d’une mĂ©moire sacrĂ©e qui, je le sais, vous est IlcoĂ»te CHF 10’000 – 20’000 selon la taille des cornes. Les chasseurs de trophĂ©es recherchent les animaux pourvus de cornes imposantes, mais ne s’intĂ©ressent pas Ă  la viande. Les bouquetins sont parfois appĂątĂ©s avec des pierres Ă  sel. Dans les autres cantons, ce type de chasse aux trophĂ©es n’est pas ouverte aux Ă©trangers. BonjourĂ  tous !Est-ce que quelqu'un connait le nom du fameux objet qui permet de chasser les oiseaux des vignes ? C'est un peu comme un crayon, on y met un petard dedans (poudre) et un plomb. On Lechat est un chasseur solitaire. Une Ă©tude a dĂ©montrĂ© qu’il chasse une dizaine de proies par jour. 70 % de rongeurs, 20 % d’oiseaux, 10 % de batraciens, reptiles et insectes. Le chat n’est pas courageux. Selon son caractĂšre, il choisira les proies qui lui demandent le moins d’efforts Ă  attraper. OBSERVATIONSEX RECHERCHES EXPÉRIMENTALES SUR LES CAUSES QUI CONCOURENT A LA FORMATION DES TROMBES, PAR M. ATH. PELTIER, Correspondant de l’AcadĂ©mie des sciences de Turin, de l’AcadĂ©mie des GĂ©orgophiles de Florence, et membre de la SociĂ©tĂ© philomatique de Paris. PARIS, H. COUSIN, LIBRAIRE-ÉDITEUR, rue Jacob, 25. 1840 . Vay Tiền Nhanh Ggads. À dĂ©faut de produits rĂ©pulsifs, la gestion des volatiles nuisibles passe par des mĂ©thodes d'effarouchement ou de capture. 1. CorbeautiĂšre aux grands maux les grands remĂšdesPrix. Autoconstructible ou 45 euros HT pour un petit modĂšle et 900 euros HT pour un grand en oeuvre. Ce piĂšge est le seul moyen, avec le tir, de dĂ©truire la population prĂ©sente sur la parcelle. Son utilisation est toutefois encadrĂ©e par la loi rĂ©gissant le piĂ©geage des nuisibles. Pour une bonne efficacitĂ©, la prĂ©sence d'un corbeau appĂąt Ă  l'intĂ©rieur de la cage est primordiale. Attention, celui-ci doit provenir d'une autre colonie que celle Ă  rĂ©guler. La corbeautiĂšre doit ĂȘtre visitĂ©e et approvisionnĂ©e rĂ©guliĂšrement en eau et en nourriture graines, oeufs, cadavres de petits animaux. Lors de la destruction des nuisibles attrapĂ©s, il ne faut laisser aucune trace de sang sous peine de ne plus prendre de Une cage peut ĂȘtre valable pour une vingtaine d' Peut ĂȘtre installĂ©e n'importe oĂč. Toutefois, la vue d'animaux en cage peut ĂȘtre mal Risque trĂšs faible. PossibilitĂ© de dĂ©gradations par certaines Ă  tĂ©lĂ©charger ‱ Cage Ă  corvidĂ©s‱ Pousse-au-cul pour les Ballon-Ă©pouvantail les yeux de la terreurPrix. 35 euros HT le ballon seul. 105 euros HT avec le en oeuvre. Prend la forme d'un ballon sur lequel des motifs rĂ©flĂ©chissants reprĂ©sentent les yeux perçants d'un rapace. À fixer sur un mĂąt de 3 Ă  6 mĂštres. Ce systĂšme a besoin d'ĂȘtre agitĂ© par le vent pour ĂȘtre efficace. Pour accentuer les mouvements du ballon, il est conseillĂ© de mettre un ressort entre celui-ci et la ficelle qui le retient au 1 ha/ Peut ĂȘtre installĂ© n'importe Le cĂŽtĂ© amusant du ballon peut reprĂ©senter un risque mais il reste toutefois limitĂ© du fait de la hauteur d' Cerf-volant efficace mĂȘme par vent faiblePrix. A partir de 30 euros HT sans le mĂąt et 100 euros HT avec le en oeuvre? Le cerf-volant prend la forme d'un rapace noir, avec un bec jaune et une grande envergure. MĂȘme par vent faible, il bouge dans tous les sens, en Ă©mettant un faible bruit de toile qui vole au vent ». Toutefois, des prĂ©cautions doivent ĂȘtre prises pour le positionnement du cerf-volant dans la parcelle distance des haies, inclinaison en fonction des vents dominants.... Un conseil remplacez les ficelles du cerf-volant par un gros Ă©lastique noir pour le protĂ©ger des fortes rafales de 2 ha pour les corvidĂ©s et 3 ha pour les Aucun impĂ©ratif vis-Ă -vis des Risque de vol pour ĂȘtre utilisĂ© comme jouet. Toutefois, le risque est limitĂ© du fait de la hauteur d' Canon Ă  gaz intervalle fixe ou alĂ©atoirePrix. A partir de 450 euros en oeuvre. Repose sur le pouvoir dĂ©tonant du gaz propane ou butane. Les dĂ©tonations sont dĂ©clenchĂ©es automatiquement par un allumage piĂ©zoĂ©lectrique. La frĂ©quence des dĂ©tonations est rĂ©glable par l'ajustement du dĂ©bit de la bouteille de gaz. Certains modĂšles peuvent tirer deux coups successifs Ă  un intervalle alĂ©atoire, ce qui Ă©vite l'effet d' De 2 Ă  5 ha selon le Doit ĂȘtre installĂ© Ă  plus de 500 mĂštres des Risque de vol de la bouteille de FusĂ©es alterner les typesPrix. A partir de 100 euros HT pour le pistolet. 10 euros HT la boĂźte de 100 amorces et Ă  partir de 20 euros HT la boĂźte de 100 en oeuvre. Tire une balle Ă  blanc » amorces 6 mm, qui propulse une fusĂ©e dĂ©tonante, sifflante ou crĂ©pitante. L'explosion de l'amorce provoque une premiĂšre dĂ©tonation bruyante et propulse la fusĂ©e vers les volatiles. Le choc sonore de la fusĂ©e fait ensuite fuir les oiseaux. L'alternance entre les diffĂ©rents types de fusĂ©es amĂ©liore l'efficacitĂ© de la pistolet lance-fusĂ©es n'est pas considĂ©rĂ© comme une arme Ă  feu. Il peut donc ĂȘtre possĂ©dĂ© sans autorisation ou Longueur du tir de 40 Ă  100 mĂštres selon la Aucun tir en direction d'une habitation. Doit ĂȘtre utilisĂ© Ă  plus de 500 mĂštres de toute Doit ĂȘtre rangĂ© dans un endroit sĂ»r, fermĂ© Ă  clĂ© et hors de portĂ©e des Haut-parleurs varier les Ă©missionsPrix. A partir de 350 euros en oeuvre. Émet diffĂ©rents cris d'oiseaux en dĂ©tresse ou de prĂ©dateurs. Un mode alĂ©atoire Ă©vite les effets d'accoutumance. Il n'est pas recommandĂ© de programmer plus de 4 cris simultanĂ©s pour que l'association soit perçue comme 0,4 ha pour le modĂšle de La rĂ©glementation interdit une mise en place Ă  moins de 500 mĂštres des Risque de vol des d'anciens un animal mort pour effrayer les congĂ©nĂšresLes anciens avaient pour habitude de pendre dans les champs des oiseaux morts pour effaroucher leurs congĂ©nĂšres. Cette technique connaĂźt en effet une certaine efficacitĂ©. Qui plus est, elle a tendance Ă  attirer les prĂ©dateurs, ce qui prĂ©sente une aide dans la lutte contre les est possible de remplacer ces carcasses par des oiseaux naturalisĂ©s dans des postures d'agonie. Cette mĂ©thode est efficace car les oiseaux comprennent qu'il y a un danger potentiel. Cependant ces animaux » n'apprĂ©cient guĂšre les rigueurs du genre de tactique demande Ă  ĂȘtre employĂ©e avec discernement car elle peut choquer les Ăąmes les tentations planifier le semisLes corvidĂ©s affectionnent les espaces dĂ©pourvus de haies et de bosquets qui abritent leurs prĂ©dateurs. Sur ces parcelles, l'importance des dĂ©gĂąts sera proportionnelle au temps nĂ©cessaire Ă  la culture pour atteindre une taille critique. Dans les zones infestĂ©es de corbeaux, il faut donc planifier trĂšs soigneusement le semis pour intervenir Ă  la date la plus favorable Ă  la germination. Le passage d'un rouleau de rappui est indispensable pour enterrer suffisamment la graine et limiter les tentations pour les corvidĂ©s. Alors que de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique ils sont interdis depuis trĂšs longtemps, les appelants sont la base mĂȘme de la chasse au gibier d’eau en France. Leur utilisation est autorisĂ©e mais Ă©galement soumise Ă  une lĂ©gislation trĂšs stricte, notamment depuis les arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels du 4 novembre 2003 et du 29 dĂ©cembre 2010 concernant la grippe aviaire. Chasse Passion fait un point complet sur l’utilisation des appelants Ă  la chasse. 1 – Qu’est-ce qu’un appelant et dans quel cadre puis-je les utiliser ? Un appelant est dĂ©fini comme un animal vivant destinĂ© Ă  attirer un autre animal. Un appelant artificiel appelĂ© Ă©galement forme ou blette est quant Ă  lui un objet imitant l’aspect d’un animal, il peut ĂȘtre de diffĂ©rents matiĂšres plastiques, bois. Enfin un appeau est un instrument ayant pour but d’attirer un animal en produisant un son. Cela peut ĂȘtre en imitant le chant ou le cri de la mĂȘme espĂšce que l’on veut chasser, ou alors imiter le cri d’une proie, comme par exemple une souris ou un lapin blessĂ© quand on veut chasser le renard. Photo ThĂ©o Schaeffer Les appeaux et les formes sont autorisĂ©s sur le territoire mĂ©tropolitain pour la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau, ainsi que des corvidĂ©s suivants corbeau freux, corneille noire, pie bavarde ; la destruction des animaux nuisibles, Ă  l’exception du pigeon ramier. pour la chasse Ă  tir du pigeon ramier, l’emploi du tourniquet est interdit. Les appelants sont autorisĂ©s sous certaines conditions pour la chasse Ă  tir du gibier d’eau sur le territoire mĂ©tropolitain ; dans certains dĂ©partements, la chasse des colombidĂ©s, des turdidĂ©s, de l’alouette des champs, du vanneau huppĂ©. Pour ces derniers on parle alors de chasse traditionnelle la destruction des corvidĂ©s sur le territoire mĂ©tropolitain. 2 – Quels appelants puis-je utiliser ? Sur le territoire mĂ©tropolitain, seul est permis l’emploi d’appelants vivants, nĂ©s et Ă©levĂ©s en captivitĂ©, des espĂšces d’oies, de canards de surface et de canards plongeurs dont la chasse est autorisĂ©e ainsi que de la foulque macroule, soit vingt espĂšces au total voir ci-aprĂšs. Cela vaut Ă©galement pour les autres espĂšces d’oiseaux pigeons notamment. L’emploi d’appelants vivants de bernache du Canada est interdit. Voici la liste des appelants pour le gibier d’eau qui sont autorisĂ©s Canard colvert Sarcelle d’hiver Canard chipeau Sarcelle d’étĂ© Canard pilet Fuligule milouin Canard siffleur Canard souchet Fuligule morillon Foulque macroule Harelde de miquelon Oie rieuse Oie cendrĂ©e Garrot Ă  oeil d’or Oie des moissons Macreuse brune Nette rousse Macreuse noire Eider Ă  duvet Photo Alexandre BĂŽ L’emploi de limicoles comme appelants vivants est interdit, Ă  l’exception du vanneau huppĂ© utilisĂ© pour la chasse dans les dĂ©partements des Ardennes, Charente-Maritime, Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Les capacitĂ©s de vol des appelants pour la chasse du gibier d’eau doivent ĂȘtre limitĂ©es par la taille rĂ©guliĂšre des rĂ©miges aprĂšs les mues. Attention l’éjointage ou toute autre technique visant Ă  limiter les capacitĂ©s de vol des appelants de maniĂšre dĂ©finitive sont interdits. 3 – Le cas des hybrides Cas des hybrides L’utilisation comme appelants d’oiseaux issus d’hybridation entre deux espĂšces de canards dont la chasse est autorisĂ©e, est permise. En cas d’hybridation avec une espĂšce protĂ©gĂ©e, une espĂšce d’origine exotique ou une espĂšce domestique, l’oiseau ne peut pas ĂȘtre utilisĂ© comme appelant. L’utilisation comme appelant d’hybride de sarcelle du Chili est donc interdite. Cas du canard mignon Le canard mignon appartient Ă  l’espĂšce canard colvert, laquelle peut ĂȘtre utilisĂ©e comme appelant. Par consĂ©quent, l’usage du canard mignon est autorisĂ©. Photo Thibault Caudal 4 – Combien d’oiseaux puis-je dĂ©tenir La dĂ©tention par des particuliers d’animaux d’espĂšces non domestiques est encadrĂ©e par une rĂ©glementation spĂ©cifique relative aux Ă©levages. Il n’y a pas de limite au nombre d’oiseaux que l’on peut dĂ©tenir. En revanche, passĂ© certains seuils, des mesures rĂ©glementaires s’imposent. Ainsi la simple dĂ©tention d’oiseaux appelants ou non constitue un Ă©levage d’agrĂ©ment ou un Ă©tablissement d’élevage en fonction du nombre et de la diversitĂ© des oiseaux et autres animaux dĂ©tenus. Pour ĂȘtre Ă©levage d’agrĂ©ment, il faut que l’élevage soit pratiquĂ© dans un but non lucratif ; la reproduction n’ait pas pour objectif la production de spĂ©cimens destinĂ©s Ă  la vente ; le nombre de spĂ©cimens cĂ©dĂ©s Ă  titre gratuit ou onĂ©reux au cours d’une annĂ©e n’excĂšde pas le nombre de spĂ©cimens produits ; le nombre d’animaux hĂ©bergĂ©s n’excĂšde pas les maximums fixĂ©s. Une mĂȘme personne ne peut pas possĂ©der deux Ă©levages. Un Ă©levage est liĂ© Ă  la personne et non au lieu. Concernant les oiseaux utilisĂ©s comme appelants, l’effectif maximum pouvant ĂȘtre dĂ©tenu dans un Ă©levage d’agrĂ©ment est de 100 oiseaux si l’élevage ne contient que des ansĂ©riformes canards et oies ; 100 oiseaux dont 25 gruiformes maximum si l’élevage contient des ansĂ©riformes canards et oies et des gruiformes foulques. Ces effectifs maximum sont rĂ©duits si l’élevage comprend, en plus des appelants, d’autres oiseaux ou classes zoologiques d’espĂšces non domestiques mammifĂšres, reptiles, amphibiens
. Photo Thibault Caudal 5 – La dĂ©claration des appelants Tout dĂ©tenteur d’appelants doit se dĂ©clarer auprĂšs de la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs du lieu de dĂ©tention des oiseaux, dans un dĂ©lai de trente jours suivant la dĂ©tention du premier appelant. La dĂ©claration n’est plus Ă  renouveler chaque annĂ©e. La dĂ©claration doit mentionner a minima le nom et les prĂ©noms du dĂ©clarant ; l’adresse du domicile du dĂ©clarant ; les lieux de dĂ©tention des appelants. Toute modification du lieu de dĂ©tention des appelants ou toute fin de dĂ©tention dĂ©finitive d’appelants doit faire l’objet d’une dĂ©claration auprĂšs de la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs, par le dĂ©tenteur, dans les trente jours qui suivent la modification. 6 – Le bagage Tout appelant doit ĂȘtre identifiĂ© de façon unique et pĂ©renne dans un dĂ©lai de vingt jours suivant sa naissance, par bague fermĂ©e. Les oiseaux sont marquĂ©s sur le tarsomĂ©tatarse ou le tibiotarse par mise en place d’une bague en forme d’anneau fermĂ© de section aplatie, sans aucune rupture ou joint. La conception, le matĂ©riau et la technique d’impression des caractĂšres propres Ă  ces bagues doivent garantir leur rĂ©sistance Ă  l’usure et assurer la permanence des inscriptions qui y sont portĂ©es, compte tenu de la longĂ©vitĂ©, du mode et du milieu de vie des oiseaux qui en sont munis. Le diamĂštre, la hauteur et l’épaisseur de la bague sont fixĂ©s en fonction de l’espĂšce ou du groupe d’espĂšces d’oiseaux auxquels la bague est destinĂ©e. AprĂšs avoir Ă©tĂ© placĂ©e dans les premiers jours de la vie de l’oiseau, la bague ne doit pas pouvoir ĂȘtre enlevĂ©e de la patte de l’oiseau devenu adulte. La bague est conçue selon le dĂ©roulĂ© ci-aprĂšs. Elle porte au moins les inscriptions suivantes gravĂ©es en creux le numĂ©ro d’ordre de l’oiseau comportant trois ou quatre chiffres ; l’indicatif de l’organisation agréée XXXX. le numĂ©ro du dĂ©tenteur naisseur comportant quatre chiffres, ou une lettre suivie de trois chiffres, ou deux lettres suivies de deux chiffres ; L’utilisation des bagues ouvertes est restreinte Ă  l’identification des animaux adultes ayant perdu leur bague fermĂ©e. Seuls les organismes habilitĂ©s par le ministĂšre en charge de l’Environnement sont autorisĂ©s Ă  dĂ©livrer les bagues homologuĂ©es, voici la liste au 1er janvier 2018 Association nationale des chasseurs de gibier d’eau ANCGE FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs du Pas-de-Calais Farago Indre FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs des Bouches-du-RhĂŽne FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs del’HĂ©rault Tout dĂ©tenteur d’appelants doit tenir un registre papier ou informatique, contenant au moins les informations ci-dessus. Les informations contenues dans le registre sont conservĂ©es pendant une durĂ©e de cinq ans. Il n’y a pas d’obligation de dĂ©tenir le registre sur le lieu de chasse. Cependant, il doit pouvoir ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  la demande des personnes habilitĂ©es Ă  le contrĂŽler. Vous pouvez vous procurer des registres auprĂšs de votre fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale des chasseurs. Ce registre est diffĂ©rent du registre d’entrĂ©e et sortie que doivent possĂ©der les Ă©tablissements d’élevage. 6 – Combien d’appelants puis-je utiliser Ă  la chasse ? En pĂ©riode de chasse, le nombre d’appelants attelĂ©s et parquĂ©s par installation est limitĂ© Ă  100 oiseaux toutes espĂšces confondues. Attention les oiseaux dĂ©tenus dans les parcs situĂ©s dans un rayon de moins de 30 mĂštres autour de la nappe d’eau sont intĂ©grĂ©s dans le dĂ©compte des appelants. Photo Jor Dan Toutefois, sur les plans d’eau et territoires oĂč l’implantation de parcs au-delĂ  des trente mĂštres est matĂ©riellement impossible, les oiseaux dĂ©tenus dans les parcs couverts ne sont pas considĂ©rĂ©s comme appelants. La couverture des parcs doit alors ĂȘtre opaque bĂąche, planches
 de façon Ă  rendre les oiseaux inopĂ©rants en tant qu’appelants. Ces limitations s’appliquent Ă©galement lorsque la chasse au gibier d’eau est pratiquĂ©e sans installation. 7 – Le transport De façon gĂ©nĂ©rale, la vente, l’achat et le transport des appelants sont autorisĂ©s toute l’annĂ©e. Cependant, des restrictions peuvent ĂȘtre apportĂ©es Ă  ces mesures par les ministĂšres en charge de l’environnement et de l’agriculture, notamment en cas de crise sanitaire. Photo Mickael Benoit de la Morette C’est le cas notamment dans le cadre de l’influenza aviaire grippe aviaire. L’interdiction de transport et d’utilisation d’appelants pour la chasse du gibier d’eau dĂ©pend des niveaux de risque influenza aviaire », dans le lieu de dĂ©tention des appelants et dans le lieu de chasse article 8 de l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 16 mars 2016 modifiĂ©. Il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© Ă©tablissement d’élevage pour pouvoir commercialiser ou cĂ©der un nombre de spĂ©cimens supĂ©rieur au nombre de spĂ©cimens produits comme expliquĂ© ci-dessus. 8 – Les mesures d’hygiĂšne en cas de grippe aviaire Dans le contexte du risque d’influenza aviaire, la commission de l’Union europĂ©enne a accordĂ© Ă  l’État français une dĂ©rogation d’usage des appelants sous condition de garantir des mesures de biosĂ©curitĂ© SĂ©paration des appelants des autres oiseaux volailles d’élevage, oiseaux domestiques ou autres oiseaux d’espĂšces sauvages dĂ©tenus en captivitĂ© – soit en disposant de sites de dĂ©tention non contigus ; – soit en sĂ©parant les enclos par une cloison pleine verticale pas d’ouverture, pas de grillage. Les Ă©tendues d’eau ne peuvent pas ĂȘtre partagĂ©es. Le matĂ©riel pour l’alimentation, l’abreuvement et l’élevage doit ĂȘtre distinct y compris les vĂȘtements et les chaussures du soigneur. Photo Gabin Petit Autres mesures Transport entre sites de chasse et lieux de dĂ©tention – utiliser des caisses rĂ©servĂ©es Ă  ce seul usage, affectĂ©es aux appelants d’un seul et mĂȘme Ă©levage ; – fond de caisse Ă©tanche afin d’empĂȘcher que des fientes s’en Ă©chappent. Mesures d’hygiĂšne au retour du lieu de chasse – Ă©viter de ramener des bottes souillĂ©es ; les laisser sur place ou les transporter dans des emballages Ă©tanches aprĂšs les avoir dĂ©barrassĂ©es de leur boue ; – se laver les mains ; – rapporter les vĂȘtements souillĂ©s et utilisĂ©s Ă  la chasse emballĂ©s dans des sacs spĂ©cifiques avant d’ĂȘtre nettoyĂ©s ou rĂ©utilisĂ©s ; – nettoyer le matĂ©riel de chasse. La dĂ©claration des mortalitĂ©s groupĂ©es est obligatoire et doit faire l’objet d’un appel Ă  un vĂ©tĂ©rinaire. En fonction du degrĂ© du niveau de risque liĂ© Ă  l’influenza aviaire, des mesures supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre mises en place pour garantir la biosĂ©curitĂ©. SOURCE ONCFS Photo Maxim Ator PubliĂ© le 21 juillet 2019 Ă  10h31Source DRZOOM - La chasse aux gros animaux de la savane a fait l'objet de plusieurs scandales ces derniers temps. Des personnes s'exposant avec des "trophĂ©es" ont immĂ©diatement Ă©tĂ© pointĂ©es du doigt sur les rĂ©seaux sociaux. Cette pratique est pourtant bien lĂ©gale dans un certain cadre... et Ă  condition d'y mettre le vendredi c'est un... vĂ©tĂ©rinaire de l'Eure qui a Ă©tĂ© harcelĂ© sur le web mais aussi dans sa propre clinique aprĂšs la rĂ©vĂ©lation de photos de son safari-chasse. ConvoquĂ© par le Conseil de l'ordre des vĂ©tĂ©rinaires, le praticien a soulignĂ© la lĂ©galitĂ© de l’activitĂ©. En effet, si la chasse aux trophĂ©es fait l'objet d'une tolĂ©rance zĂ©ro sur la toile , sa pratique n'est pas pour autant chasse autorisĂ©e dans certains pays Il n'y a rien d'illĂ©gal Ă  s'adonner Ă  un safari-chasse de nos jours, Ă  condition de partir au bon endroit. L'Afrique est plĂ©biscitĂ©e avec environ vingt pays qui autorisent cette activitĂ©. Toutefois, le choix dĂ©pend du gibier souhaitĂ© par le touriste. Par exemple, chasser un lĂ©opard est autorisĂ© au Zimbabwe mais pas en Afrique du Sud. Chaque gouvernement va fixer un quota d'animaux Ă  prĂ©lever pour Ă©viter la disparition de certaines espĂšces. L'expĂ©rience est Ă©galement possible en AmĂ©rique du Nord oĂč le puma fait l'objet d'une chasse du plus en plus intense ces derniĂšres annĂ©es. Encore plus contestable, il existe aussi des "ranchs" oĂč des animaux sauvages sont Ă©levĂ©s afin servir de gibier aux amateurs de business qui rapporteLe "trophy hunting" est une source financiĂšre non nĂ©gligeable pour les pays concernĂ©s. En effet, pour s'adonner Ă  un safari-chasse, les touristes doivent s'acquitter d'une taxe "antibraconnage" selon les animaux qu'ils tuent. Celle-ci elle peut coĂ»ter plusieurs milliers d'euros. En 2009, l'association The Humane Society International comptabilisait 18 500 chasseurs de trophĂ©es en Afrique pour 105 000 animaux tuĂ©s chaque annĂ©e. La trĂšs grande majoritĂ© de ces touristes viennent des Etats-Unis. un site international consacrĂ© Ă  l'organisation de ces activitĂ©s, on trouve une page avec un panel de prix par espĂšce, Ă  l'image d'un catalogue. Par exemple, pour une espĂšce commune comme le sanglier en Afrique du Sud, le chasseur devra s'acquitter de 480 dollars. Par contre, l'abattage d'un Ă©lĂ©phant au Zimbabwe coĂ»tera bien plus cher dollars. Le tarif comprend les transports, les services de professionnels sur place, les diffĂ©rentes taxes ou encore la prĂ©paration du terrain. Un site français propose des "offres" safari-chasse comprenant le sĂ©jour ainsi que l'abattage des animaux. LĂ  aussi, les prix vont varier selon le nombre de trophĂ©es et leur "raretĂ©". En promotion, un sĂ©jour de sept jours comprenant l'abattage d'un Buffle Caffer mĂąle s’élĂšvera Ă  presque euros...Un mal pour un bien selon les gouvernementsLes pays qui autorisent ces safaris se justifient avec le mĂȘme argument l'argent rĂ©coltĂ© aide Ă  la protection des espĂšces protĂ©gĂ©es en finançant, par exemple, des patrouilles anti-braconnage. Dans une analyse publiĂ©e en 2016 sur le commerce mondiale des trophĂ©es de chasse, le Fonds international pour la protection des animaux Ifaw a une approche plus mitigĂ©e. Son directeur gĂ©nĂ©ral, Azzedine prĂ©cise que "pour examiner la liste des arguments selon lesquels la chasse aux trophĂ©es bĂ©nĂ©ficierait aux animaux, il convient d’abord d’établir l’ampleur de cette pratique". Aucune Ă©tude ne permet de quantifier le rĂ©el impact du safari-chasse sur la faune, pourtant, les associations condamnent cette pratique. En plus de viser des espĂšces dĂ©jĂ  fragilisĂ©es, elle dĂ©rĂ©glerait leur du Lion d'AfriqueSelon l’Union internationale pour la conservation de la nature UICN, le nombre de lions dans cinq populations observĂ©es en Tanzanie a diminuĂ© des deux tiers entre 1993 et 2014. L'organisation WWF le Fond Mondial pour la Nature estime que "les quotas de chasse sont souvent trop Ă©levĂ©s, mettant en pĂ©ril les effectifs de lions 
 l’abattage d’un seul lion peut avoir de lourdes consĂ©quences". De plus, les mĂąles sont souvent la cible des chasseurs or cette disparition donne lieu Ă  l'arrivĂ©e d'une nouvelle tĂȘte de groupe. Selon l'association, ce changement entraĂźne souvent d'autres dĂ©cĂšs puisque le nouveau mĂąle tue tous les jeunes lions prĂ©sents dans le chasse - IfawLes animaux les plus chassĂ©s sont aussi des espĂšces particuliĂšrement vulnĂ©rables le lion en fait partie, comme l'Ă©lĂ©phant d'Afrique, le rhinocĂ©ros, le lĂ©opard et le buffle. Ces animaux constituent le groupe des"Big five", les plus gros trophĂ©es mis en avant par les autoritĂ©s touristiques. Et plus ils sont menacĂ©s, plus ils rapportent...Cassandre AmourouxSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Au Royaume-Uni la question sur l’interdiction d’importation de trophĂ©e de chasse se pose et certaines ONG mentent sur les chiffres des rĂ©servoirs de grands animaux en Afrique. Ainsi, la population totale des rhinocĂ©ros en Afrique est de 1300 » affirme le fondateur de la Campagne pour bannir la chasse aux trophĂ©es Campaign to Ban Trophy Hunting, Eduardo Goncalves, le 02 novembre dernier, devant une commission du parlement britannique pour le projet de loi Animals Abroad Bill. Une dĂ©claration fausse, qui pourtant n’a pas Ă©tĂ© reprise, ni par le prĂ©sident de la commission et dĂ©putĂ© Neil Parish, ni par aucun des membres prĂ©sents, ni mĂȘme par aucun des deux autres tĂ©moins reçus ce jour-lĂ . Neil Parish rajoute mĂȘme Vos rĂ©ponses sont trĂšs bonnes, vous nous avez apportĂ© de trĂšs bonnes preuves.» Ces deux tĂ©moins qui n’ont pas non plus relevĂ© cette fake » information sont pourtant Mark Jones l’un des directeurs de Born Free Foundation, et d’Audrey Delsink, une doctorante dans un programme de recherche sur les Ă©lĂ©phants, Ă©cologiste membre d’un conseil scientifique sud-africain et l’une des directrices de la Humane Society International britannique. Deux personnes considĂ©rĂ©es comme des experts qui devraient avoir un minimum de connaissance relative aux chiffres sur les populations des grands animaux sauvages d’Afrique. L’ONG, Save The Rhino, une des rĂ©fĂ©rences de la conservation des rhinocĂ©ros, estime la population du rhinocĂ©ros noir Ă  plus de 5 000 individus et celle du rhinocĂ©ros blanc Ă  plus de 17 000. L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, recensait elle, en 2020 quasiment les mĂȘmes chiffres. Des informations faciles Ă  retrouver en quelques clics sur la toile, qui prouvent bien l’absurditĂ© des chiffres annoncĂ© par Eduardo Goncalves. Nikolaj Bichel, un docteur en philosophie environnementale dont la thĂšse portait sur les consĂ©quences de la chasse aux trophĂ©es, a publiĂ© sur son compte twitter les diverses informations erronĂ©es, Ă©noncĂ©es face Ă  la commission parlementaire qui va dĂ©cider si, oui ou non, le Royaume-Uni va interdire l’importation de trophĂ©es de chasse depuis le continent africain. Il fait part du niveau honteux de dĂ©sinformation lors de cette audition. GrĂące Ă  des sources externes, il met Ă  jour les mensonges dĂ©lirants sortis par ces ONG comme par exemple Le photo-tourisme peut ĂȘtre beaucoup plus lucratif», affirme Audrey Delsink de la Humane Society International en citant ces chiffres Un chasseur de trophĂ©es peut payer dollars pour abattre un Ă©lĂ©phant mĂąle. Mais un Ă©lĂ©phant vivant gĂ©nĂ©rerait dollars par an grĂące au photo-tourisme ce qui signifie que cet Ă©lĂ©phant soulĂšve une valeur potentielle de 1,6 million de dollars au cours de sa durĂ©e de vie.» dollars de revenus par an et par Ă©lĂ©phant ? Cela voudrait donc signifier que le parc national des Virunga, qui a vu ses territoires ĂȘtre rĂ©investis par le plus grand troupeau d’Afrique fort de quelque 600 spĂ©cimens, serait sans le savoir assis sur 14 millions d’euros par an ? Ce chiffre de tient peut-ĂȘtre vis-Ă -vis de certains Ă©lĂ©phants, dans certains scĂ©narios», indique Bichel dans sa retranscription de la commission. Mais ça n’a aucun sens de gĂ©nĂ©raliser. Un touriste ne va pas payer 10 fois plus pour voir 20 Ă©lĂ©phants que pour en voir 2.» Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la chasse aux trophĂ©es a un impact nĂ©gatif sur la conservation des espĂšces menacĂ©es», reprend Delsink. Les espĂšces trĂšs recherchĂ©es par les chasseurs, comme les lĂ©opards, les Ă©lĂ©phants, les rhinocĂ©ros et les lions ont connu des baisses drastiques de population ces derniĂšres dĂ©cennies.» Encore une fois, une information fausse. Confusion volontaire de deux phĂ©nomĂšnes pourtant trĂšs distincts le braconnage et la chasse aux trophĂ©es. Le braconnage, qu’il soit fait par des populations locales qui chassent pour se nourrir ou pour rĂ©pondre Ă  une demande asiatique qui croit en des mĂ©decines traditionnelles, a eu des effets dĂ©sastreux sur la faune sauvage et principalement sur les rhinocĂ©ros. En ce qui concerne les Ă©lĂ©phants il s’agit lĂ  d’un braconnage industriel, organisĂ© par des groupes terroristes comme la LRA, les Janjawid soudanais ou les Forces dĂ©mocratiques de libĂ©ration du Rwanda FDLR qui ont massacrĂ© prĂšs de Ă©lĂ©phants en trois ans dans les annĂ©es 2010. La chasse aux trophĂ©es et le braconnage sont deux choses strictement diffĂ©rentes la chasse aux trophĂ©es est une activitĂ© dont on peut en effet critiquer l’éthique mais reste complĂštement lĂ©gale, et le braconnage qui est un crime dont les auteurs peuvent encourir de trĂšs lourdes sanctions comme la peine de prison. Selon Save the Rhino, entre 2012 et 2017, ce sont moins de 90 rhinocĂ©ros qui ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s lĂ©galement en Namibie et en Afrique du Sud alors que 1100 d’entre eux ont Ă©tĂ© chassĂ©s par des braconniers chaque annĂ©e. A une chose prĂšs, c’est qu’un rhinocĂ©ros tuĂ© en toute lĂ©galitĂ© par un chasseur qui a achetĂ© une licence auprĂšs d’un gouvernement, finance l’entretien des rĂ©serves et des parcs de celui-ci. Depuis des annĂ©es, des ONG europĂ©ennes jouent volontairement sur la confusion entre chasse aux trophĂ©es et braconnage pour en extraire des fonds, capitalisant sur la rĂ©ponse Ă©motionnelle du public face Ă  des photographies de chasseurs se tenant Ă  cĂŽtĂ© d’animal chassĂ©. Et ce au dĂ©triment des rĂ©els efforts de conservation de la faune prĂŽnĂ©s par des scientifiques qui, loin de soutenir la chasse dans son principe, savent que son interdiction ne ferait que fragiliser des rĂ©serves naturelles dĂ©jĂ  exsangues. PubliĂ©10 dĂ©cembre 2021, 1341ChasseLondres ne veut plus de trophĂ©es d’espĂšces menacĂ©esPartir chasser le lion au Zimbabwe et en revenir avec sa tĂȘte empaillĂ©e ne sera bientĂŽt plus possible au Royaume-Uni. Londres prĂ©pare une loi pour interdire l’importation de ces projet d’interdiction d’importer des trophĂ©es de chasse avait Ă©mergĂ© en 2015, avec la mort du lion Cecil, tuĂ© par un dentiste amĂ©ricain dans une rĂ©serve du Zimbabwe, qui avait suscitĂ© l’indignation dans le monde Royaume-Uni prĂ©voit d’interdire l’importation de trophĂ©es de chasse d’animaux en danger comme les lions, les rhinocĂ©ros, les Ă©lĂ©phants ou les ours polaires, a annoncĂ©, vendredi, le gouvernement britannique. Cette future interdiction, prĂ©sentĂ©e comme l’une des plus dures dans le monde» et qui permettra de protĂ©ger prĂšs de 7000 espĂšces, a Ă©tĂ© saluĂ©e par les dĂ©fenseurs de l’environnement, qui ont toutefois exhortĂ© le gouvernement de Boris Johnson Ă  presser le pas, alors qu’aucun calendrier n’a Ă©tĂ© fixĂ© pour son contribuera ainsi Ă  la protection des animaux les plus gravement en danger, parmi lesquels les fameux big five» lions, lĂ©opards, rhinocĂ©ros, Ă©lĂ©phants, buffles.À l’avant-garde de la protection»Ces 50 derniĂšres annĂ©es, la vie sauvage a subi un dĂ©clin de 60%, souligne le gouvernement britannique. Le nombre d’espĂšces animales menacĂ©es d’extinction n’a jamais Ă©tĂ© aussi important dans l’histoire de l’humanitĂ©, et nous sommes consternĂ©s Ă  l’idĂ©e que des chasseurs ramĂšnent des trophĂ©es et exercent une pression accrue sur certains de nos animaux les plus emblĂ©matiques et les plus menacĂ©s», a dĂ©clarĂ© le ministre de l’Environnement, George Ă  ce texte, nous nous trouverons Ă  l’avant-garde de la protection des animaux menacĂ©s et contribuerons Ă  renforcer et soutenir leur conservation Ă  long terme», poursuit le ministre.La vie sauvage a besoin de cette interdiction», a, quant Ă  lui, soulignĂ© Eduardo Gonçalves, fondateur du groupe Campaign to ban trophy hunting. Des animaux en danger sont tuĂ©s chaque jour de maniĂšre cruelle et inutile, et nombre d’entre eux sont rapportĂ©s au Royaume-Uni comme trophĂ©es.» Il a appelĂ© le gouvernement Ă  faire passer son projet de loi devant le Parlement, dĂšs que possible».Claire Bass, directrice internationale de Humane society international, a Ă©galement exhortĂ© le gouvernement britannique Ă  presser le pas pour faire adopter ce projet de loi, qui rendra le fait de partir en vacances, pour tuer des animaux en danger et en rapporter des morceaux, aussi lĂ©galement indĂ©fendable qu’il est socialement inacceptable».En souvenir de CecilCe projet d’interdiction avait Ă©mergĂ© en 2015, avec la mort du lion Cecil, tuĂ© par un dentiste amĂ©ricain dans une rĂ©serve du Zimbabwe, qui avait suscitĂ© l’indignation dans le monde dĂ©fenseurs de l’environnement soulignent que la chasse, Ă  condition qu’elle soit encadrĂ©e, notamment par des permis, offre des opportunitĂ©s de revenus reversĂ©s aux communautĂ©s locales, permettant de conserver de grandes Ă©tendues avec des animaux.AFP

chasser les oiseaux et rapporter les trophees